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« L’ostéopathie aquatique consiste, à travers une compréhension globale du patient, à prévenir, diagnostiquer et traiter manuellement, sur l’eau, dans l’eau et sous l’eau, avec ou sans flotteurs, les dysfonctions de la mobilité des tissus du corps humain susceptibles d’altérer l’état de santé. Cette définition adaptée de la définition de Jacques Tardif (1), situe bien la place de l’ostéopathie aquatique dans le champ de la santé et non du confort et de la détente comme certains le pensent ». À cette définition qu’il vient d’énoncer, Laurent Stubbe ajoute que l’ostéopathie aquatique consiste « à potentialiser l’action d’un traitement ostéopathique en optimisant celui-ci par les effets de l’eau ».
[su_quote]Il ne faut pas limiter l’ostéopathie aquatique à l’utilisation de techniques ostéopathiques dans l’eau avec des flotteurs[/su_quote]
Il s’agit, poursuit ce dernier, « d’utiliser les pressions hydrostatiques, hydrodynamiques et les apnées inspiratoires ou expiratoires du patient pour réellement développer une nouvelle façon de traiter dans l’eau. Une perte de gravité, une eau proche de la température du corps (environ 35°C), une isolation sensorielle presque complète permettent d’obtenir un relâchement musculo-squelettique et psychique optimal. Il ne faut pas limiter l’ostéopathie aquatique à l’utilisation de techniques ostéopathiques dans l’eau avec des flotteurs ».
(1) J Tardif (2012) Devenir ostéopathe. Agir avec compétence.
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