La détermination du sexe phénotypique chez l’enfant est connue comme étant le résultat du patrimoine génétique issus du spermatozoïde mais pas seulement. Il est aussi question du hasard pour le spermatozoïde (X ou Y) qui féconde l’ovule. Une nouvelle étude donne une nouvelle information sur l’hérédité paternelle.
En effet, une équipe de Newcastle a mis en évidence le phénomène suivant. Elle a mis en évidence que la tendance à faire majoritairement des garçons ou des filles est héréditaire et paternelle. Pour obtenir ce résultat, l’équipe a étudié les arbres généalogiques de familles sur des centaines d’années.
La détermination phénotypique du sexe, revu et corrigé
Cet équipe a effectué de nombreuses simulations pour corroborer les données des arbres. Cela a permis de mettre en évidence qu’il existe un gène non mis en évidence dans ces questions. Sachant qu’il existe deux allèles de ce gène hypothétique chez les hommes, cela donne 3 combinaisons possibles pour avoir une influence sur les futurs spermatozoïdes. Ainsi, ces différentes de combinaisons vont influencer le ratio de spermatozoïdes X/spermatozoïdes Y :
- La combinaison m/m est associée avec une proportion de spermatozoïdes Y plus importante. Il y a donc une plus grande chance d’avoir des garçons.
- La combinaison m/f produit de manière égale les deux catégories de spermatozoïde et donc a autant de chance d’avoir l’un ou l’autre.
- La combinaison f/f est donc associé à une plus grande proportion de spermatozoïdes X et ainsi, de plus grande chance d’avoir une fille.
Ceci explique donc pourquoi certaines fratries sont parfois à tendance masculine et d’autre à tendance féminine quand elles ne sont pas paritaires. Il ne s’agirait donc pas uniquement du hasard ou uniquement des facteurs environnementaux. L’hérédité a un poids important dans la détermination du sexe.
L’aide de l’ostéopathie peut être demandé dans le cadre du suivi des troubles de la fertilité. Nous l’avions vu dans le numéro 34 et nous y avions consacré un dossier complet. Dans ce cadre, la question de solutions parfois farfelues ou étonnantes et aux résultats invérifiables peut survenir. Or, la question semble plus du ressort de la génétique et dans une moindre proportion de l’environnement. Les choses sont souvent bien assez complexes pour ces couples, sans ajouter davantage par des régimes et des contraintes.
En conclusion:
La tendance à faire des enfants d’un genre en particulier semble héréditaire. Elle est la résultante d’un gène qui reste à découvrir.
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