Le reflux gastro oesophagien (RGO) est une affection courante (10% de la population). Il n’est donc pas rare d’entendre un patient s’en plaindre au cours de l’anamnèse.
Est-il possible d’en atténuer la gêne pour le patient à l’aide de nos techniques? C’est ce qu’une équipe cherche à savoir et elle vient de publier ses premiers résultats.
Une étude a été publié récemment dans scientific report (une publication dérivée de Nature). Il s’agit de résultats préliminaires à un protocole de recherche en cours. Gageons que des résultats plus complets seront bientôt disponibles.
Pour ce faire, les auteurs ont recruté 30 patients souffrant de RGO répartis aléatoirement dans un groupe traité avec une technique myofasciale diaphragmatique ou bien dans un groupe placebo. Ils ont alors mesuré au sein des deux groupe leur consommation d’inhibiteur de la pompe à proton IPP, et aussi leur qualité de vie et leur symptome avec le Reflux Disease Questionnaire RDQ, et le Gastrointestinal Quality of Life GIQLI.
À 1 mois du traitement, il est noté une diminution significative sur les 3 mesures. -1,1 pour le score du RDQ, 18,1 pour le GIQLI, et -97mg de consommation d’IPP en moyenne par semaine. Notons qu’un test statistique a été effectué afin de vérifier que l’aveuglement des patients était effectif (et c’était le cas). La diminution était statiquement significative pour les trois paramètres (p<0,01 pour le RDQ et les IPPs, et p<0,001 pour le GIQLI). Aucun effet indésirable n’a été enregistré par l’équipe de recherche.
Comme l’indique les auteurs, il s’agit de premiers résultats encourageant qu’il convient de poursuivre sur une plus large cohorte pour invalider ou confirmer cette tendance.
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