Suite de notre premier article sur les douleurs de hanche, penchons nous sur une autre cause. Permettre par l’examen clinique de déterminer si la douleur de hanche du patient est réellement due à l’arthrose est intéressant. Un récent article permet d’avoir un exemple d’algorithme de décision en fonction des tests et des signes (détailler en fonction de leur sensibilité et de leur spécificité). On est loin du cluster de Laslett mais c’est un premier cadre intéressant pour l’examen clinique.
Appliquons les meilleurs outils à la prise de décision :
Ainsi, les auteurs ont listé les facteurs les plus en faveur d’un diagnostic d’arthrose de hanche et ceux en faveur d’un diagnostic différentiel. Bien sûr, tout l’algorithme ne nous ne concerne pas et la partie consacrée à la réorientation vers un chirurgien orthopédique se résume pour nous à réorienter vers le médecin traitant. C’est avant tout la partie haute du diagramme qui nous intéresse et la seconde partie de la partie basse du diagramme.
En hachuré en bas à gauche se trouve une partie qui nous concerne peu ou pas, puisqu’elle amène à une réorientation rapide (signe d’organicité). Les scores LR sont les rapports de vraisemblance positive. Pour rappel il s’agit du nombre de vrais positifs sur le nombre de faux positifs. Ainsi, plus la valeur est forte plus les chances/risques d’avoir une coxarthrose sont important(e)s. Ainsi, le fait d’avoir une douleur postérieure au squat a un LR+ de 6,1, c’est-à-dire que le patient avec ce signe a 6,1 plus de risque d’avoir une arthrose que de ne rien avoir. À l’inverse avoir une limitation de rotation externe de hanche est un signe significatif mais moins que les signes en haut de la liste.
Enfin, les autres signes avec un LR+ inférieur à 0 montrent que le risque de faux positifs est important et que donc ce signe est plus en faveur d’une autre pathologie.
En resumé
Il existe un certain nombre de signes intéressants pour l’anamnèse et l’examen clinique. Le fait de connaître les valeur des rapports de vraisemblance devrait vous aider à faire un tri rapide dans les hypothèses étiologique et surtout savoir s’il y a lieu à réorientation du patient.
Ces derniers renvoient aussi à la nécessité de pratiquer des tests actifs comme le squat, ou la montée des marches (avec un marche pied par exemple).
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