Considérant l’ostéopathie aquatique actuelle, quels sont les points essentiels nous permettant de l’appliquer aux nouveau-nés et aux nourrissons ? Les grandes lignes restent les mêmes, mais avec la similitude de l’eau et du liquide amniotique les effets sont plus subtils.
Du fait du cerveau amphibien du bébé lors des premiers mois de sa vie ce milieu liquidien semble plus en accord avec le développement du bébé pour une prise en charge. Lors du passage du milieu liquidien à milieu terrestre, ce bain ostéopathique apporte un réconfort
Dans le cadre d’une prise en charge du nourrisson en milieu aquatique, le praticien est en dehors de l’eau et l’enfant en flottaison dans un bain. Cette configuration est idéale. Elle permet au praticien de trouver ses propres fulcrums en jouant avec la gravité, le sol et la proximité du bain sans perdre ses repères vis-à-vis des interactions physiques de l’eau.
Le bébé en flottaison totale ne peut trouver un fulcrum qu’en lui-même, ou plutôt par l’intervention de l’ostéopathe.
Ostéopathie aquatique pour le bébé : régulariser les premières dysfonctions
Le bébé est un être en devenir constitué tout comme l’adulte principalement de fascia. Si nous décidions de réaliser un traitement ostéopathique sur les bébés, les réactions mécaniques fasciales seraient similaires. Mais avec le bébé en flottaison dans l’eau, nous avons un avantage supplémentaire : pouvoir déceler et visualiser les toutes premières dysfonctions et distorsions fasciales apparues lors de la naissance pendant son parcours in-utéro. De plus, l’enfant acquiert pour la première fois la possibilité de se mouvoir dans les trois dimensions sans les restrictions qu’il rencontre au quotidien : les bras des parents, les soutiens, les maintiens (sol, tapis, lits, coques, etc.).
Le schéma corporel élaboré in-utéro en apesanteur se poursuit après la naissance sous l’effet de la pesanteur. L’ostéopathie aquatique pour le bébé ne permettrait-elle pas la régularisation de ses premières dysfonctions fasciales et de soulager ses douleurs ?
….
[button href= »http://www.osteomag.fr/?p=7637″ target= »_blank » align= »center »]La suite de cet article sera uniquement disponible dans le n°35 de L’Ostéopathe Magazine [/button]
Cet article est réservé aux abonnés.
Vous êtes curieux ? Bénéficiez d’un accès illimité à tous les articles du site et bien plus encore… en vous abonnant !