Ostéopathie Viscérale, Douleurs Pelvi-Périnéales masculines… L’ostéopathie fortissimo
EN OSTÉOPATHIE, IL EST DES SUJETS MOINS ABORDÉS QUE D’AUTRES. LES DOULEURS PELVI-PÉRINÉALES CHRONIQUES (DPPC) DE L’HOMME PAR EXEMPLE. MAIS UNE OSTÉOPATHE S’EST PENCHÉE SUR LA QUESTION. VOICI SON HISTOIRE.
UNE ENQUÊTE RÉALISÉE PAR REZA REDJEM-CHIBANE
Une histoire qui a l’air d’avoir été écrite en sens inverse. Habituellement, une ou un ostéopathe s’intéresse à un sujet, réalise des observations cliniques et entame une démarche statistique avant de se lancer dans un protocole de recherche. Avec parfois la collaboration d’autres professionnels de santé. L’histoire de Yun Kyung de Montebello est à l’opposé. Concertiste et musciothérapeute, Yun a d’abord rencontré un professeur d’urologie qui lui a fait part de ses difficultés à traiter certains patients masculins pour des douleurs pelvi périnéales chroniques. Yun décide de les aider en devenant ostéopathe. Et dès le début de ses études, elle s’oriente vers cette prise en charge. La suite est à lire dans l’enquête qui suit.
UNE AVENTURE HUMAINE AVANT TOUT
Mais au-delà d’un protocole et d’indications pour une prise en charge spécifique, vous découvrirez une véritable aventure humaine qui aura su rassembler deux ostéopathes et un professeur d’urologie, chef de service à l’hôpital Saint-Louis à Paris. L’ostéopathie est une aventure humaine. Elle permet d’ouvrir de nombreuses portes. Celles de l’hôpital et celle du coeur des patients qui trouvent enfin des réponses thérapeutiques. Une enquête complétée par une revue de littérature réalisée par Laurent Marc sur la recherche en ostéopathie viscérale. Si les indications pour l’ostéopathie viscérale sont en pratique très larges, que dit la recherche sur les preuves de son efficacité ? Pour apporter une réponse à cette question, Laurent Marc fait le point sur les concepts sous-tendant les techniques ostéopathiques appliquées dans le champ viscéral.
L’HOMME, CE SYMBIOTE QUI S’IGNORE
Ces deux reportages complètent les informations apportées dans la 1re partie de ce magazine sur les derniers résultats de la recherche scientifique sur le microbiote intestinal. Des connaissances qui in fine nous aident à mieux comprendre l’effet des manipulations ostéopathiques dans le champ viscéral. Elles nous offrent un panorama formidable sur une globalité humaine où c’est tout le corps qui pense. Pas seulement notre cerveau. Ce corps n’est plus hermétique. Grâce à la recherche sur les fascias, nous avions fait tomber les barrières entre les tissus et les organes (voir notre enquête Que les fascias soient avec vous, parue dans L’ostéopathe magazine numéro 27). Aujourd’hui nous allons plus loin. Le corps n’est plus aussi étanche qu’on le pense à notre environnement. Il s’affirme de plus en plus comme un véritable être symbiotique c’est-à-dire qu’il a besoin d’autres êtres vivants pour fonctionner à son optimum. Ces autres êtres vivants, ça peut être les ostéopathes… certes. Mais ce sont surtout les bactéries qui peuplent notre intestin, notre peau, etc. Nous serions des êtres diminués et moins efficaces sans cette population bactérienne plus importante que le nombre de nos propres cellules. De nombreuses fonctions vitales sont profondément liées à ce microbiote.
INTERACTION MICROBIOTE-CERVEAU : SOIGNER LA TÊTE OU LE VENTRE ?
Il a aussi été montré que les mécanismes physiologiques et les signaux nerveux et hormonaux contrôlant la distribution du glucose vers les tissus de l’organisme lors de l’alimentation débutent dans l’intestin… et non uniquement dans le cerveau. En étudiant les maladies chroniques des intestins, les chercheurs comprennent les liens hormonaux et nerveux, via le nerf vague en particulier, reliant le cerveau au tube digestif. De façon générale, le microbiote influencerait la réactivité émotionnelle et notre réponse au stress. Finalement, cet ensemble de bactéries est indispensable à l’adaptation de l’Homme au monde extérieur.
LA MISSION VISCÉRALE DE L’OSTÉOPATHIE
La philosophie de l’ostéopathie doit s’inscrire plus que jamais dans la facilitation de cette adaptation constante à l’environnement. L’action de l’ostéopathe n’est plus la régulation d’une homéostasie du corps humain. Mais bel et bien une aide à l’intégration dans l’environnement propre à chacun de ses patients. Une mission viscéralement inscrite dans l’ADN de l’ostéopathie.[su_divider top= »no » style= »dotted » divider_color= »#eae5e6″ link_color= »#d80027″]
DOULEURS PELVI-PERINEALES CHRONOIQUES (DPPC) DE L’HOMME
L’ OSTEOPATHIE COMME SOLUTION ?
[su_spacer size= »0″]
LES DOULEURS PELVI-PÉRINÉALES CHRONIQUES (DPPC) SONT DES DOULEURS SANS PATHOLOGIE ORGANIQUE OU INFECTIEUSE IDENTIFIÉE ET QUI PERSISTENT PLUS DE SIX MOIS. QUELLE SOLUTION PEUT APPORTER L’OSTÉOPATHIE ?
PAR YUN KYUNG DE MONTEBELLO ET ANDRÉ MÉTRA, OSTÉOPATHES DO.
De façon générale, les douleurs pelvi-périnéales chroniques (DPPC) regroupent des symptômes cliniques variés suivant le patient : troubles urinaires et sexuels, digestifs et musculo-squelettiques. Comme tout syndrome douloureux, l’impact émotionnel et les conséquences sur la qualité de vie sont importants et ne doivent pas être négligés. Cette entité nosologique mal définie pose donc des difficultés de diagnostic et de prise en charge. Les DPPC concernent environ 15 % de la population masculine mondiale quel que soit l’âge ou l’origine ethnique.
Il existe des traitements médicaux. Mais leurs résultats sont souvent décevants. C’est la raison pour laquelle, en collaboration avec les médecins du service d’urologie de l’hôpital Saint-Louis à Paris dirigé par le professeur François Desgrandchamps, Yun Kyung Kim de Montebello, ostéopathe DO, et André Métra, ostéopathe DO et enseignant et co-fondateur de l’EFAEC (Ecole de Formation et d’Evaluation Anatomo-Clinique) ont mis au point en 2014 un protocole de tests et un traitement systématisé ostéopathique pour les patients souffrant de douleurs pelvi-périnéales chroniques.
QUELLES SONT LES CAUSES DES DPPC ?
…
[su_button url= »http://www.osteomag.fr/boutique/ » style= »flat » background= »#ef5602″ color= »#ffffff » size6= » » icon= »icon: shopping-cart » icon_color= »#ffffff » text_shadow= »0px 0px 0px #000000″]Retrouvez sur notre boutique l’intégralité de cette enquête // REPORTAGES PDF // [/su_button]
[su_button url= »https://www.osteomag.fr/boutique/lemagazine/osteomag-29/ » style= »flat » background= »#1866a5″ color= »#ffffff » size6= » » icon= »icon: shopping-cart » icon_color= »#ffffff » text_shadow= »0px 0px 0px #000000″]Retrouvez sur notre boutique l’intégralité de cette enquête // MAGAZINE #29 // [/su_button]
Cet article est réservé aux abonnés.
Vous êtes curieux ? Bénéficiez d’un accès illimité à tous les articles du site et bien plus encore… en vous abonnant !
Réagissez : Que pensez-vous de cet article ?