Par ses connaissances biomécaniques, l’ostéopathe jouera un rôle préventif
Laureline Dumoulin a réalisé en 2009 un travail de recherche portant sur les cervicalgies et le stress dans l’entreprise. Dans le cadre de cette étude, elle a pu pratiquer des soins ostéopathiques au sein même de plusieurs entreprises.
Pourquoi avoir choisi les TMS, et le stress particulièrement, comme sujet de recherche ?
À travers le stress, il m’était possible d’aborder les TMS dans le secteur tertiaire et sortir ainsi des incidences physiques comme facteurs de cause. En effet, chez le cadre du secteur tertiaire, les facteurs psychosociaux représentent les plaintes majoritaires liées à la douleur physique. Par ailleurs, en choisissant volontairement de parler de « stress ressenti », j’ai pu utiliser un outil de mesure qui n’intègre pas les causes organisationnelles et intrinsèques à l’entreprise, le questionnaire MSP (autoévaluation permettant de mesurer et décrire le stress psychologique perçu). Une contrainte nécessaire pour mener mon enquête en entreprise.
Quelles sont les principales conclusions de cette étude ?
La conclusion majeure est de révéler la corrélation positive entre le traitement de la douleur physique sans abord psychologique et la diminution du stress perçu. L’ostéopathie se présente alors comme un moyen de lutte efficace contre le stress psychologique car son action sur la douleur permet d’intervenir dans le cercle vicieux du stress pour en atténuer les effets. Par ailleurs, mon intervention en entreprise était fortement plébiscitée par les salariés. Le lieu de travail peut ainsi se présenter comme un bon terrain pour l’ostéopathe car la demande y est forte.
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