Les ostéopathes ne peuvent être qu’intéressés par les TMS et le contexte du travail car cette approche leur permet de mieux comprendre les patients et leur situation professionnelle.
Quelles sont les limites du médecin du travail par rapport à la pratique de la médecine libérale ?
Le médecin du travail ne fait pas de prescription. Si un travailleur a besoin de soins ou d’un arrêt de travail, il est orienté vers le généraliste. C’est pourquoi il faut bien distinguer ce qui relève du soin et de la prévention. Le médecin du travail peut trouver regrettable de ne pas pouvoir jouer pleinement son rôle médical, à travers la prescription thérapeutique. Cependant, sa fonction a d’autres atouts et il dispose de plusieurs outils pour remplir sa mission (avis donnés à l’employeur, au CHSCT, études de poste, enquêtes, etc.).
Quelle est la marge de manœuvre du médecin du travail ?
Face aux risques professionnels, il ne peut pas exercer de contraintes sur l’entreprise mais doit faire la démonstration que la situation est pathogène pour le salarié. Or la situation est très souvent conflictuelle car l’intérêt de la direction et celui des salariés peuvent s’opposer. Pour exercer ce métier, il faut donc beaucoup de conviction, même si le médecin est très bien protégé par le code du travail. La marge de manoeuvre du médecin du travail est importante. Du point de vue du soin, il peut conseiller et orienter les salariés. S’agissant de l’ostéopathie, il peut être amené à expliquer l’intérêt de cette spécialité et la possibilité de consulter dans les cliniques comme celle de l’ESO. En effet, pour la population des travailleurs exposés aux risques de TMS, les consultations des ostéopathes libéraux ne sont pas toujours abordables.
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