Tous les sportifs partagent les objectifs communs d’entretenir leur corps, d’optimiser leurs performances, de raccourcir le temps de récupération après l’effort, etc. Des objectifs communs, mais des contraintes différentes.
Tous les sports ne sollicitent pas les mêmes parties du corps et les contraintes qu’ils engendrent sont variables selon l’âge, le niveau de préparation et de pratique. Le sportif débutant (ou occasionnel) est davantage sujet à des douleurs, pathologies chroniques (tendinites, etc.) ou blessures. Avec les entraînements et les compétitions, le sportif régulier soumet son corps à de nouvelles épreuves, augmente ses performances et affine ses sensations physiques. Mais le moindre déséquilibre peut perturber sa mécanique corporelle, réduire ses performances comme ses sensations.
Si de plus en plus de fédérations, d’équipes et de manifestations sportives font appel à l’ostéopathie, c’est parce qu’elles ont reconnu l’apport spécifique de cette discipline aux côtés des médecins et kinésithérapeutes : repérer et traiter les dysfonctionnements musculo-squelettiques générateurs de compensations puis de douleurs, et normaliser le système neuro-végétatif pour améliorer le confort et les sensations.
Pourquoi et quand consulter ?
– à titre préventif : avant de débuter (ou de se remettre) à un sport, une visite chez l’ostéopathe permet de s’assurer que tous les éléments du corps sont mobiles, capables de répondre aux sollicitations et d’améliorer leurs performances. Lorsqu’apparaissent de mauvaises sensations, ou pour préparer une compétition, elle régularise le système neuro-végétatif pour éviter le stress et retrouver le plaisir de l’activité physique.
– à titre curatif : en cas de tendinite, ou après une chute sans traumatisme, l’ostéopathie rééquilibre les muscles et articulations perturbés par des mouvements répétitifs ou un choc.
Après un traumatisme, un accident musculaire ou articulaire, une prise en charge ostéopathique complémentaire et cohérente avec les autres types de soins (chirurgie, kinésithérapie, etc.) potentialise les effets de ces derniers, favorise la récupération et accélère le retour à la pratique : son action sur le système vasculaire optimise le métabolisme, favorise l’apport d’oxygène et de nutriments aux muscles et leur permet de mieux évacuer les déchets (acide lactique et CO2).
Cette fiche est extraite du Guide du patient édité par ISOstéo Lyon en 2015
Retrouvez notre enquête sur la pubalgie du sportif, parue dans L’ostéopathe magazine #20