« Pour jouer du piano, il faut contracter les bouts des doigts et relâcher les bras. En ostéopathie… c’est l’inverse ! »
« Les patients souffrant de douleurs pelvi-périnéales chroniques (DPPC) sont très affectés psychologiquement. Surtout à la fin d’un parcours de soin sans réussite thérapeutique et avec pour seule réponse : « votre douleur est psychologique ». Et si la question était posée en sens inverse. N’est-il pas normal d’être atteint psychologiquement par une douleur qui vous tient au corps pendant de longs mois ?Chaque patient souffre de sa propre douleur et c’est le professeur François Desgrandchamps, chef du service d’Urologie de l’hôpital Saint Louis, qui m’a orienté vers l’ostéopathie pour apporter une réponse thérapeutique à des patients souffrant de DPPC et compléter son travail.
L’ostéopathie comme moyen de communication
Pour entrer en connexion avec ces personnes, il me fallait un moyen de communication. Ce moyen aura été l’ostéopathie. J’ai donc entamé mes études au CEESO avant d’intégrer l’ISO Paris en 4e année pour travailler avec André Métra sur cette recherche. Pour réussir mon apprentissage de l’ostéopathie, j’ai dû redécouvrir une forme de sensibilité tactile. Mes professeurs me répétaient « tes patients ne sont pas des claviers ». Car si pour jouer du piano il faut contracter les bouts des doigts et relâcher les bras, en ostéopathie… c’est l’inverse ! Même si André Métra m’a aidé à reprogrammer mon sens tactile en me demandant constamment quelles étaient mes sensations, ma palpation fait toujours plus appel à la sensibilité de mes doigts que celle de la paume de ma main. J’ai orienté mes études d’ostéopathie vers les DPPC.
L’intégralité de ce témoignage est à lire dans L’ostéopathe magazine #29